Plan directeur communal
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Révision du Plan Directeur Communal QU'EST-CE QU'UN PLAN DIRECTEUR COMMUNAL ? Le plan directeur communal (PDCom) fixe les orientations qui guideront les futurs aménagements d’une commune : logement, infrastructures, agriculture, mobilité, environnement, énergie. Il doit être en concordance avec la planification cantonale ainsi que celle des communes voisines. Il est obligatoire pour celles qui comptent plus de 1000 habitants et doit être mis à jour tous les 15 ans.
LE PLAN DIRECTEUR COMMUNAL 2025 Penser le devenir de sa commune à horizon 15 ans, une entreprise à la fois ambitieuse et intimidante ! Dès le début de cette législature 2020-2025, vu l’ampleur de la tâche et la grande diversité des sujets à considérer, la commission en charge d’élaborer le nouveau PDCom a souhaité se doter d’un concept fédérateur. C’est le « lien » qui a ainsi été retenu comme ossature centrale à laquelle pouvoir se rapporter durant les réflexions et débats. Lien entre le passé et le futur bien sûr, mais aussi lien entre le bâti et la nature, lien entre les différents secteurs de la commune, lien entre le village et le lac, lien entre habitants de tous âges, lien avec les communes voisines… L’autre grand principe qui s’est rapidement imposé aux autorités communales a été de s’affranchir des courbes de bruit aéroportuaire. A quoi bon, en effet, se questionner – et questionner nos habitants – sur l’évolution souhaitée du territoire à long terme, si les discussions sont d’emblée contraintes par ces courbes qui, pour rappel, rendent actuellement plus de 80% du territoire inconstructible pour du logement. Tant la perspective d’un village figé, une sorte de musée patrimonial à ciel ouvert, que celle, à l’autre extrême, de déclassements de multiples parcelles en zones d’activités, ne sont tolérables à nos yeux. Faut-il rappeler que, le 24 novembre 2019, l’initiative populaire 163 « Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève – Reprenons en mains notre aéroport » était acceptée à 76,59% par les électeurs de Genthod, le score le plus élevé du canton. Alors, plutôt que devoir s’adapter à ces courbes de bruit admissible 2022, qui font d’ailleurs l’objet d’un recours à l’heure de rédiger ces lignes et sont basées sur des hypothèses hautement contestables (même avant que la pandémie ne frappe et que l’urgence climatique ne s’impose dans les débats), les autorités gentousiennes souhaitent ardemment que ce soient les courbes de bruit qui, au fil de la prochaine décennie, se rétrécissent progressivement. De quoi, pour Genthod, retrouver un espace de développement raisonnable, pensé pour – et par – ses habitants. A cet égard, outre l’engagement des membres de la commission de l’aménagement du territoire et de la mobilité, plus de 40 séances ! dans ce processus de révision du PDCom et les nombreuses heures de travail qui y ont été consacrées, il convient aussi de souligner l’apport précieux de la population, consultée au travers d’un processus participatif particulièrement développé. Durant la phase de mobilisation, ce sont ainsi plus de 200 questionnaires qui ont été rendus, un taux de réponse impressionnant considérant la complexité du sujet. Et les ateliers organisés ont réuni de nombreux participants de tous âges et horizons. Un groupe de suivi de 30 personnes a été constitué pour rester au contact de l’évolution des travaux en commission – débattant les options prises et émettant des propositions. La troisième, et dernière étape, de la concertation a consisté en une séance publique pour présenter le PDCom, ouvrant ainsi la phase finale de consultation avant l’adoption du projet définitif par le Conseil municipal le 4 février 2025, puis par le Conseil d’Etat au mois de juin. |
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